Benghazi, cette ville "libérée" depuis des mois.
Cette ville où le journalisme est permis et libre.

J'aimerais qu'une équipe de Radio-Canada soit sur place pour nous montrer, oui «nous montrer» la vie de Benghazi.

Comment vivent ses habitants?
Faire des Vox-Pop dans les rues, se tenir à des carrefours, voir ces gens de Benghazi. Cette ville "libérée".


Je crois que cette ville est morte.
Je crois qu'elle s'est vidée de beaucoup de ses habitants.
Je crois que ces gens vivent terrés dans leur demeure craignant de s’afficher dans la rue sans manifester pour les nouveaux occupants prêts à les pendre et les décapiter au carrefour si le moindre soupçon d'allégeance au président se fait sentir.

Je crois qu'àBenghazi, porter du vert, le drapeau du Pays, c'est signer son arrêt de mort.

Comment est Benghazi ?
Où sont nos reporters ?
Où sont les Raymond St-Pierre, les Jean-François Bélanger et Lépine, les Jean-Michel Leprince, les Ginette Lamarche, les Annick Béraud, bref tous ces professionnels de l'information qui sont généralement sur place pour nous livrer avec «professionnalisme» ce qui se passe vraiment et qui nous font « voir » la situation réelle sur place en allant voir les gens, pas les rebelles ou les porte-parole de rebelles, mais les gens ordinaires, ceux qui vivent sans les armes et qui veulent la Paix.

Comment est la sécurité à Benghazi depuis qu'il n'y a plus de police ni d'armée ?
Comment se sentent les gens ordinaires à Benghazi ?
La liberté d'expression existe-t-elle à Benghazi ?

La liberté de manifester pour Kadhafi est-elle possible à Benghazi ?

Radio-Canada existe en bonne partie grâce à nos impôts, peut-on leur demander de nous envoyer un reporter dans ces villes libérées pour nous faire voir les commerces, les rues, les mosquées, et les gens ordinaires qui s'y trouvent.

On veut voir la Libye. On veut voir les Libyens et les Libyennes, on veut entendre les Imans, on veut entendre et voir les commerçants. On veut voir la vie de Benghazi.

Nous sommes tannés des discours répétez en perroquet et qui deviennent des simili "nouvelles" ainsi que du copié-collé de AFP, de AP ou de Reuter, nous voulons des reporters sur place.

Nous sommes tannés des «mots» nous voulons des images, nous voulons «voir». Nous voulons les faits, nous voulons voir la réalité qui se vit en Libye.