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Said Gafourov, orientaliste du quotidien « Vzgliad », étudie les motifs de l'activité intense déployée par la France dans le règlement du conflit libyen. Pays qui a commencé les frappes aériennes en Lybie, la France se fait une image belliciste, estime l'auteur. La crise libyenne a mis spontanément la France au centre de l'arène internationale. Mais les motifs de la prétendue "intervention humanitaire" sont bien plus compliqués, estime Gafourov. L'un des rapports américains explique les actions de la France, premièrement, par le fait que la Libye soit l'un des principaux exportateurs de pétrole et un client important sur le marché des armes. Deuxièmement, la politique intérieure de la Libye est dans le point de mire des intérêts de l'Union Européenne. Dans l'UE la France tente de défier la position leader de l'Allemagne après la crise financière. Ainsi, la France voudrait montrer à l'Allemagne qu'elle reste le pays principal sur le continent européen dans les affaires diplomatiques et militaires.
Le chef des insurgés libyens se rend à Paris, rapporte la chaine « Vesti ». Moustafa Abdel Djalil, chef du Conseil national de transition, intervient pour la première fois dans les capitales européennes en tant que "nouveau dirigeant de la Lybie libre". De Rome, où il avait été accueilli mardi par le Président Georgio Napolitano et par le Premier ministre Silvio Berlusconi, il s'est dirigé à Paris. En Europe occidentale Abdel Djalil discute des mécanismes juridiques qui permettraient aux insurgés de vendre le pétrole libyen. "L'Italie, la France et le Qatar auront des privilèges dans les contrats avec la Lybie par rapport aux autres pays", a assuré le chef de la CNT.
http://french.ruvr.ru/2011/04/21/49264730.html
