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[16 nov 2006|00:06] |
Pourquoi apprenez-vous le français?
D'un côté, j'apprends le français parce que maintenant j'habite en France pendant beaucoup plus longtemps que deux semaines.
Quand tu dois aller au marché, acheter des légumes, du lait et cétéra et enfin comprendre combien d'argent du dois rendre dans la caisse... d'autant plus, quand tu dois régler quelque chose avec de la bureacratie française, donner les papiers officiels pour le logement, pour rembourser quelque chose... tu comprends, tu as besoin de savoir la langue française.
D'un autre côté, on mérite d'apprendre le français car le français est vraiment formidable et chouette.
Que trouvez-vous de difficile dans votre apprentisage?
J'ai beacoup de tortures avec des mots, qui se perdent, tombent dans ma tête. C'est la conjugaison de verbes, c'est des articles et des prépositions. Je tente de dire "me too" en anglais toujours au lieu de "moi aussi". J'embrouille des choses très simples: hier et demain, toujours et jamais... (maintenant non! maintenant j'embrouille avant et apres et ainsi et aussi)
Mon petit savoir de la langue anglaise m'aide parfois (deux langues ont des mots communs) et empêche parfois (j'embrouille les prepositions).
L'existance des mots français en langue russe et des expresions officieles qui sont simplement les calques de la langue française m'aide un peu.
Le pire c'est que je ne peux pas nommer toutes les choses et trucs que je vois -- nommer en français, certainement. Donc, c'est un table, c'est une chaise, ce sont des rayons et c'est un mur. Pour les deux derniers mots il m'a fallu regarder dans mon dictionnaire. Voilà je marche dans la rue. Qu'est-ce que je vois? C'est l'arbre, mais quel arbre? Et je reviens chez moi et j'éclaice comment s'appelle l'érable, le platane (voila! ainsi que le mot russe), le marronier, le saule (je comprends déjà le chêne, le pin, le sapin, l'if et le tilleul).
Encore une chose est que je ne travaille pas, je n'étudie pas à l'Université. C'est pourquoi je ne parle pas beaucoup, c'est pourquoi je veux organiser le club, où des personnes peuvent simplement parler en français. Mais de quelle manière?
Je connais beacoup de jeux linguistiques, mais je n'ai pas de compagnie pour ces jeux.
D'un autre côté, maintenant je lis le livre "Le petit Nicolas" (Sempé et Goscinny) et je comprends tout, parce que j'ai compris enfin les temps passés et futur. Je lis lentement, mais je lis et je comprends!
Encore je peux lire un texte difficile: "Allocution de monsieur Henri Cartan" et apprécie le style de cet article.
Mon premier contact avec la langue française.
À part des chansons françaises (Joe Dassin, Edith Piaf, Mireille Mathieu ont été trè)s connus en Russie), qui ont été imcompréhensibles, mais chouettes, c'est mon avant-dernière année à l'Université de Moscou, le cours par choix. Un petit vieux (et beau) professeur s'appelait Albert Kazhukov. Deux moins de phonétique; Jean [ã] mange [ã]. Jean mange dans sa chambre. Le livre: "Je parlerai français".
Le mot qui represent le mieux de la langue française.
C'est le mot "vertacomicorien(ne)", celui qui habite dans le Vercors. J'ai appris ce mot de jewgeniusz@lj, et il a appris ça de Mourad Daoudi au CUEF.
Ce mot nous montre l'irrégularité de la langue française. En langue russe nous aussi avons des nommes irrèguliers des villageois.
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Comments: |
J'espère que j'aie saisi l'essentiel de ce post: tu t'essaies de résumer de ton expérience avec la étude du français et tu le fais d'une manière suffit intelligente et intéressante. Le problème est, à mon avis, que ce post est écrit dans la langue aussi relevée, que seulement les gens, qui possèdent du français très bien, ou les Françaises, pourront comprendre ce que tu as écrite. Il faut être ici une traduction simplifiée. :)
Donc, j´ai étudié français seulement pour 3 mois, à Grenoble. Je peux pas ecrire plus simplement que j´ai dèjá ercit. C´est pas ma faut, mais ma malheur que maintenant je n´habite pas en France et parle pas langue vivre et parlée. Ce texte etait une "composition scolaire" pour mes courses de langue. Et, enfin, quand je pense et ecris en russe, je fait ça en même façon, exactement, comme en français. Plus exactement, je pense en français comme en russe, bien sûr. Tu peut voir ça ici :-). (Oui, je suis enquiquineure, je sais).
Donc, j'apprends français de même temps et aussi bien pas en France et pas régulièrement, mais j'ai pu comprendre de tes énonciations en russe que leur langue et le style de leur rédaction ne se distinguent pas l'un de l'autre. Et c'est bien, selon moi. :)
Et tu n'es pas enquiquineuse, je m'intéresse à ce que tu écris. :) | |